Détournement de son, Fabe

 Thématiques abordées : Exercice de style, Engagement et Impertinence

Posté le 16 Oct, 2021

Détournement de son, Fabe

Thématiques abordées : Exercice de style, Engagement et Impertinence

Posté le 16 Oct, 2021

Début des années 90, Fabe vide ses bombes en graffant les murs. Son terrain de jeu n’a plus de limite, il s’approprie l’espace public. Très tôt, le besoin de s’exprimer le démange. En marge de la société, un sentiment de différence s’instaure. Né en France d’une famille immigrée, il se sent stigmatisé, même rejeté dans son propre pays. Il refuse le carcan idéologique et culturel que l’éducation national veut lui mettre autour du cou. Il préfère communiquer tout haut, de ses mots, les émotions qui massèrent au fond de son ventre. Ses premiers textes sont noircis sur la feuille et chaque syllabe s’harmonise au rythme de l’instrumental : Be-fa commence à rapper. En s’installant dans le 18ème à Paris, il se lie d’amitié avec le rappeur Koma, intègre le collectif Le complot des bas-fonds et apparait sur des mixtapes du producteur Cut Killer. Son premier album Befa surprend ses frères sort dans les bacs en 1995. Fier du chemin parcouru, il use d’un style égotrip et montre au grand jour la maitrise qu’il a acquise : une succession de syllabes agiles et distinctes, des phases aux multiples rimes qui s’enjambent, un liage d’émotions menée par une voix roque. Le morceau ça fait partie de mon passé est diffusé en radio, la reconnaissance du rappeur grandit. Ensuite, intervient son deuxième album, le fond et la forme. Le style continue encore de s’aiguiser. Le vocabulaire s’affine, les structures de rimes s’enrichissent, la grammaire se déconstruit et la rythmique caractéristique du rappeur procure à ses paroles une forme extensible et imprévisible. Originaire de la Martinique, Fabe propage les désillusions d’un métropolitain en perte d’horizon. Sur un rythme entrainant, des thématiques engagées autour de l’escroquerie du showbizness et du climat social passé sous silence, sont abordés dans cet album. Impoli, téméraire et insolent, il écrit une lettre au président : « Tu as peur de la vérité, tout empire, pire, ton empire n’a plus ton identité / J’aime pas ton drapeau, tes flics, tes politicos / Si tu nous rates, on te ratera pas, protège ton dos / Tu peux mentir dans tes informations, tu sais ça ! / Tu peux montrer l’Amérique du doigt, tu dois / jouer les martyrs qui se protègent de l’immigration / En règle comme mes papiers, j’m’occupe de ton cas, mon gars ». La portée de sa musique prend de l’ampleur, le domaine de la lutte s’étend ; Les couplets dénoncent, le discours se politise. Quitte à restreindre son public, le rappeur est connu pour ses nombreuses prises de position. Une apparition dans l’émission télé Taratara en 1995 témoigne de son caractère affirmé : A la suite d’une mauvaise blague du présentateur Nagui, révélateur du mépris qu’il portait vis-à-vis de ce genre musical émergeant, le rappeur s’est barré du plateau en plein direct. Le rap était un sujet à traiter avec sérieux, la dérision n’avait pas sa place à une époque où les gens pissaient sur cette ‘’sous-culture’’.

Année de l’âge d’or du rap français, le rappeur dévoile en 1998 son troisième album : Détournement de son. Ce projet musical est certes une revendication et un acte militant mais est avant tout, le témoignage d’un homme qui se livre à ses auditeurs : « Au fond de nos cœurs, c’est comme un ghetto / Dès qu’il sent l’approche extérieur, il se resserre comme un étau / T’entends l’écho ? Nada ! / Tout le monde à l’affût, personne à l’écoute ». Il tend sa main, et offre ses douleurs et souffrances. Cet être lumineux ne refoule pas sa noirceur, ni même la cache. En la partageant, il rassemble le cœur des gens, ceux qui ont chuté dans les abysses attirés par le vide. Celui qui ne joue d’aucun instrument et qui ne chante pas juste, dévie les codes musicaux et changent le cours des choses en produisant l’un des meilleurs albums français de sa décennie. L’exercice de style n’est pas négligé, bien au contraire. Au sommet de son art, Fabe s’entourent des meilleurs beatmakers français. Le fond impacte la forme, la forme impacte le fond. Be-fa s’attaque à chaque boucle rythmique, à une déroute systématique. Le détournement de son s’effectue à l’écart des dictats comme un rat dans le coin. Sous l’étendard de la scred connexion, la devise du groupe est respectée à la lettre : Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction. « Façon père sévère, je veux pas que mon fils devienne mercenaire / Je veux qu’il aime sa mère et son dictionnaire »

Présentation de la pochette

 A travers cette pile de cassette audio, Fabe promeut un genre musical qui s’associe à la culture urbaine. Il met en étalage la production de beatmakers français qui ont collaboré à son album à savoir Dj Medhi, Cut Killer, Yvan, Logilo, Stofkry et Cutee B. Encore considérée comme de la musique bas de gamme voire proche d’une contrefaçon, les cassettes audios présentées sur la pochettes sont vendues à la sauvette par un homme qui se dissimule derrière une pile. Cette dernière semble atteindre une hauteur sans fin grâce à la prise depuis le bas vers le haut de la photographie. Cette effet évoque la montée en puissance du rap français dont les albums s’accumulant, finissent par se propager à grande vitesse. Le corps mêlé à l’obscurité et la main tendant une carte d’identité, Fabe peine en France à se faire accepter par la société, et plus spécifiquement par la culture dominante. Comme un rat dans le coin, il produit sa musique dans une atmosphère bipolaire qui rappelle la démarcation raciale : blanche ou noir. Précurseur à l’époque, Fabe détourne ses influences musicales les faisant tous converger vers le rap français : son identité musicale. Le procédé utilisé ? le détournement de son.

L’ensemble des productions musicales de l’album proviennent, à l’origine, de musiques noir américaines de la deuxième moitié du siècle dernier. La soul, le funk et le jazz sont les genres musicaux au fondement du projet détournement de son. Les notes musicales racontent une histoire commune, celle qui s’engage contre la discrimination, et pour la liberté d’expression. A l’ombre du métro Barbes, le rappeur s’identifie aux valeurs revendiquées et aux libertés défendus. En communion avec ces hommes et ces femmes qui l’ont touchés par leurs musiques engagées, Fabe puise une énergie débordante, et clame avec ses mots, la volonté de se faire entendre.

Présentation de la pochette

A travers cette pile de cassette audio, Fabe promeut un genre musical qui s’associe à la culture urbaine. Il met en étalage la production de beatmakers français qui ont collaboré à son album à savoir Dj Medhi, Cut Killer, Yvan, Logilo, Stofkry et Cutee B. Encore considérée comme de la musique bas de gamme voire proche d’une contrefaçon, les cassettes audios présentes sur la pochettes, sont vendues à la sauvette par un homme qui se dissimule. Le corps mêlé à l’obscurité et la main tendant sa carte d’identité, Fabe peine en France à se faire accepter par la société, et plus spécifiquement par la culture dominante. Comme un rat dans le coin, il produit sa musique dans une atmosphère bipolaire qui rappelle la démarcation raciale : blanche ou noir. Précurseur à l’époque, Fabe détourne ses influences musicales les faisant tous converger vers le rap français : son identité musicale. Le procédé utilisé ? le détournement de son.

L’ensemble des productions musicales de l’album proviennent, à l’origine, de musiques noir américaines de la deuxième moitié du siècle dernier. La soul, le funk et le jazz sont les genres musicaux au fondement du projet détournement de son. Les notes musicales racontent une histoire commune, celle qui s’engage contre la discrimination, et pour la liberté d’expression. A l’ombre du métro Barbes, le rappeur s’identifie aux valeurs revendiquées et aux libertés défendus. En communion avec ces hommes et ces femmes qui l’ont touchés par leurs musiques engagées, Fabe puise une énergie débordante, et clame avec ses mots, la volonté de se faire entendre.

La forme au service du fond

Au sommet de l’art de la multi syllabique, Fabe peaufine ses structures de rimes. Aucune équivalence à ce jour dans le rap français. Ce technicien calcule au millimètre le placement de toutes ses syllabes pour qu’elles puissent s’ajuster à la figure de son style. Ainsi, les lettres s’échappent de son carnet de rimes et prennent le courant de la mélodie. Devenu ondulations, les mots prennent vie et s’animent à sa guise. Le rappeur est passé maitre dans l’exercice de style. En autres, les rappeurs Demi-Portion, Alpha Wann et Nekfeu ne cachent pas l’admiration et le respect qu’ils ont envers Fabe concernant l’oralité de ses textes.

[Quand j’serai grand]
«Quand j’serai grand j’veux habiter à la mer, avec mon père et ma mère
Marcher dans le sable plus prendre le R.E.R
Ces putains de tours j’veux plus les voir plus tard (pire que ça)
J’veux vivre autre part (mieux que ça), j’ai même une idée si tu veux savoir »

N’ayant pas connu la terre de ses ancêtres durant sa jeunesse, seule son imagination s’est acclimatée à l’océan. Voilà pourquoi des vagues ont été écrite sur sa feuille, car lorsqu’il rappe, Fabe glisse sur l’instrumental assimilé à l’étendue bleue. La mélodie qui navigue toujours, transporte un texte sur l’écume des jours. « T’as vu le prix qu’ça coûte un billet d’avion ? / J’ai découvert la Martinique à 26 ans, j’avais pas l’air con! »

[La tête haute tenue]
Ça sent l’escroquerie (pire !), ça sent le fric et les fics-tra
Qui te croit, de nos jours si tu t’affirmes pas ?
« Trime pas », qu’ils disent avec leurs belles chemises en soie
En soi, la vie est dure demande à François, qu’on soit
Celui qui court, celui qui s’asseoit
Celui qui encaisse, qui a la caisse..
Qu’est-ce qu’il y a de mieux à faire ?

Lors du couplet de ce morceau, les mots vibrent selon deux figures de style : l’assonance et l’allitération. Cette dernière en ‘’i’’ exprime les sons du grincement et de la douleur autour de l’activité illicite à tous les niveaux de la société. Le champ lexical des mots employés est explicite : escroquerie, fric, traffic, et trime. De plus, l’assonance en ‘’oi’’ s’associe à l’interjection ‘’ouah !’’ évoquant l’étonnement et la surprise face aux inégalités sociales et de richesse. Pour finir, l’allitération en ‘’s’’ qui se dissémine sur chaque phase, aborde à mon sens, le sentiment de lassement vis-à-vis des vices omniprésents dans la société française.

[Detournement de son]
L’impertinent et ses complices reprennent du service
C’est reparti, le temps imparti, sera bien réparti, j’fais partie
D’ceux qui bossent dur, sans tié-pi, car j’me laisse pas d’répit
Je sais c’que je veux donc il ne faut pas qu’j’roupille

Lors de ce passage tiré du morceau Détournement de son, Fabe use d’une figure de style peu connue : La paranomase. Elle consiste à rapprocher des mots de sonorités voisines. Ce procédé permet d’alléger le poids d’une pensée, mais également, de faciliter la mémorisation et de captiver l’attention auditive. Ici, le rappeur crée l’envie de passer de la volonté à l’action. Les mots s’entrechoquent, et grâce à cela, ils stimulent la transmission et augmentent la portée de son message. L’effet sonore de la paranomase procure de l’intensité à ses propos. La forme est au service du fond. « Il faut qu’on fasse un détournement de son / Chacun son tour, maintenant c’est mon heure ».

L’impertinent

L’impertinent représente le morceau cultissime du rappeur Fabe, et l’un des plus anthologique du rap français. Le beatmaker Cut Killer n’est pas à négliger, en effet son rôle est primordial ; Il a réalisé à lui tout seul le trio musical du son : production, mixage et scratching. Du fait de ses paroles et son flow coup de poing, le rappeur cherche à choquer par la liberté, le caractère déplacé et l’insolence de ses manières et de ses mots. L’insistance sur certaines syllabes, et les piques envoyées à tout un système politique en passant par le président ne sont pas dus au hasard. « Passe à l’action, je fais mon boulot / J’m’incruste en intrus, envoie l’instru, me voilà sur la scène ».

[L’impertinent]
« L’impertinent, celui qui écrit une lettre au président
Le mec qui a du sang-froid, que tu sens froid et distant
Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux mon nom ? c’est Be-fa
Un impertinent de plus face aux conséquences »

Fabe et son entourage ne se sentent pas représenter par un parti politique et par conséquent, ils sont démunis pour mener des actions collectives durables et non-violentes.
Accaparée par un sentiment d’abandon dans leurs quartiers constitués de tours et de béton, cette jeunesse est confrontée à une double crise : l’insertion socio-professionnel et l’identité française. Un processus de ghettoïsation se met en place. D’un côté, les conditions de vie et l’insertion professionnelles sont difficiles pour les futures générations immigrées. Le niveau d’éducation n’est plus égalitaire au-delà des portes de Paris et les discriminations font tendre les nerfs, et même sauter les plombs. Les jeunes français issues de l’immigration se sentent stigmatisés, même rejeté par la société française qui a la mémoire courte. « J’en veux plus des frères qui réussissent, des pneus qui crissent, des virages / Que nos vœux ne soient plus des mirages / Des visages joyeux, paysages soyeux »

[L’impertinent]
« Si Jean-Marie courait aussi vite que l’emmerde, il serait tellement loin
Avant je les détestais mais aujourd’hui je les aime tellement moins
C’est physique, biologique, au bleu blanc rouge, je suis allergique
Microphone branché, je me sens tellement bien
Je leur en fais baver, ces navets, je peux les braver
La vie est une manif’, la France une vitre et moi un pavé »

Allergique au système politique en place, les discours de l’extrême droite, symbolisé par Jean Marie Le Pen, le font tousser. Compressé par la pression économique, et socialement enterré, Fabe est un gilet jaune avant l’heure. Il sensibilise aux causes militantes et s’engage dans la défense de ses libertés ; L’esprit révolutionnaire habite le cœur de Fabe. « A en croire l’histoire, c’est toujours les mêmes qui font la foire, ça foire ! / L’espoir est loin, en fait si j’écris / C’est pour éviter de descendre dans la rue en poussant des cris »

[L’impertinent]
En fait un trouble-fête pour cette nation, danger narration
Élaborée pour l’élévation
Je suis un pur produit de consommation
Élevé à la publicité et aux émissions de télévision
Voilà pourquoi je balance ça sans illusion…

Dans une société qui avale les revendications puis les machent pour les recracher sous forme de divertissement, Fabe est conscient d’être pris dans un piège. Tout autant que les autres citoyens, il est immergé dans l’essorage démocratique. Se comparant à une banale boite de conserve, « un pur produit de consommation », il met en avant la puissante propagande capitaliste des sociétés occidentales, « Elevé à la publicité et aux émissions de télévision ». La seule action juste et valable : consommer. Montrant son refus, Fabe agite l’index de droite à gauche, quitte à être considéré comme un utopiste. « On va quand même pas passer nos vies à réfléchir, faudrait agir / Peut-être, à moins qu’on soit tous là pour poser / Causons ! S’ill faut oser en causer / Ben osons, mais avant d’être ankylosés, avisons. Divisons / les taches, le taf à faire et construisons ».

Conclusion :

L’album Détournement de son a détonné dans le monde de la culture et plus largement dans la société française. Comment dénigré un Homme qui est parvenu à un tel niveau artistique ? Fabe ne s’est pas gêné pour affirmer et étendre la forme d’art qu’il chérit le plus, ni pour propager ses valeurs fraternelles et faire valoir ses libertés. Ce pourquoi il doit être sans doute le plus fière, est bien d’avoir imposé le silence au près de ces détracteurs. A défaut de s’exprimer, ils ont ravalés leur salive acide. Rien que pour cela, cet impertinent mérite le tapis rouge. « Barbes mon pied-à-terre, 27 ans / J’suis plus un enfant. Je sais ce que j’ai à faire / Et l’air de rien, j’avais des priorités / Et comme la majorité s’en bat les … / Je m’adresse aux minorités ».

Seulement une interview faite de quelques mots retranscrit à l’écrit. Ce parolier d’excellence s’approche du silence depuis l’année 2000.  A la suite de son quatrième et dernier album La rage de dire, Fabe s’est fait la malle.  Au summum de son militantisme, son projet musical est marqué par l’émotion au plus haut degré de la colère : la rage. Pourquoi après avoir mené un parcours aussi long et éprouvant s’est-il autant effacé du rap ? Celui dont la personnalité forte avait foulé de nombreuses fois la scène, s’est libéré de sa vie médiatique. La raison ? Il ne voulait pas que sa notoriété salisse sa religion, l’islam. Après des recherches approfondies en autonomie mêlant croyance et existence, car il n’a pas reçu une éducation religieuse, Fabe a tourné la page du rap français. A une époque où les musulmans étaient très peu, voir pas, ou très mal représenté, sa visibilité médiatique lui aurait accordé un statut qui, selon lui, ne méritait pas. « Quelque soit ta place dans la société, il faut rester humble. Se garder des grandes déclarations au nom de cette religion, sans l’étudier au préalable en profondeur, m’a semblé sage. »

[Au fond de nos cœurs]
Au fond de nos cœurs, c’est comme un ghetto
On s’enferme afin d’être fort, on joue les fins
On se renferme sur nous-même
Même qu’au fond de nos cœurs ça sent le renfermé
Comme une baraque humide où pourrirait un corps décharné
Acharnés on l’est tous, pense tous qu’on va dans le bon sens inné
On prend confiance, l’histoire de notre vie on l’a déjà vue au ciné
Sinon, c’est la routine et l’accoutumance
On parle tous ici de tolérance, mais quand t’y penses…


[Refrain]

Au fond de nos cœur, c’est comme un ghetto
Dès qu’il sent l’approche extérieure, il se resserre comme un étau
T’entends l’écho ? Nada !
Tout le monde à l’affût, personne à l’écoute
Notre seul échange est un refus


[Couplet 3]

T’as vu, personne demande pardon
Dis-moi comment tu veux qu’on excuse ?
Tu m’exclus, alors je t’exclus et on vit reclus
Chacun chez soi, une info sans exclusivité
Avant que mon avis compte je dois présenter une pièce d’identité
Et encore moi « Dieu merci je fais partie des chanceux »
Avec la notoriété, ils ont oublié que ma peau est pigmentée. »


[ Tu peux pas tromper ]

« Ce serait tellement facile qu’on pète les plombs
Qu’on jette l’éponge
Qu’on ferme les yeux et que dans le vide on plonge
Qu’on baisse les bras et puis qu’on baisse la tête
Et puis qu’on dise ‘’T’inquiètes..’’ à tous nos potes
Alors qu’c’est pas ça dans nos tête. »

Le rythme des mots, une palette d'émotions, une instrumentale. La recette d'un album de rap.

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